mardi 6 janvier 2015

Les boissons énergisantes sont toxiques pour les enfants

Les boissons énergisantes sont dangereuses pour les enfants, selon les résultats d’une étude scientifique américaine présentée lors du Congrès de l’American Heart Association. Ces sodas fortement concentrés en caféine sont toxiques pour les plus petits.





 Aux Etats- Unis, depuis trois ans, plus de 2000 enfants de moins 6 ans ont été hospitalisés à cause de symptômes tels que des rythmes cardiaques anormaux ou des problèmes neurologiques comme des convulsions. A l'origine de ces crises, la consommation de boissons énergisantes.

La caféine peut-être un poison pour les enfants

Certaines de ces boissons peuvent contenir jusqu'à 400 milligrammes de caféine pour 250ml, tandis que le niveau jugé toxique pour un enfant de moins de 12 ans est de 2,5 milligrammes par kilo de poids corporel. Ainsi, un enfant de 10 ans pourrait s'intoxiquer à la caféine après avoir en avoir bu 80 mg et celui de 12 ans pourrait être empoisonné après en avoir avalé 100 mg.
Ce type de boisson n'a pas sa place dans l'alimentation des enfants et ne devrait pas être vendu aux mineurs. Car « la plupart des boissons énergisantes contient assez de caféine pour causer un danger potentiel à l'enfant », explique le Professeur Steven Lipshultz, pédiatre en chef à l'Hôpital pour enfants du Michigan à Detroit.
Par exemple, une canette de 500 ml de boisson Monster Energy contient 160mg de caféine et une canette de 250 ml de Red Bull en contient 80 mg.
«Il est nécessaire d'améliorer l'étiquetage des boissons énergisantes pour indiquer plus clairement la teneur en caféine et prévenir d'éventuels problèmes pour la santé » rappelle Professeur Steven Lipshultz.
En France, la question de la sécurité des boissons dites « énergisantes » (BDE) est suivie par l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses) depuis plusieurs années. En 2013, elle a remis un rapport et tiré la sonnette d'alarme quant aux dangers de la consommation de ce type de boissons. « Les principaux symptômes relevés suite à la consommation de boissons dites énergisantes sont essentiellement cardio-vasculaires (95 cas), suivis par les effets psycho-comportementaux (74 cas) et neurologiques (57 cas). Des troubles digestifs, respiratoires, allergiques ou musculaires sont également rapportés mais avec une incidence plus faible » rappelle l'Agence.

Arrêt du tabac : une méthode pour dégoûter de la cigarette pendant le sommeil

Le conditionnement olfactif pendant la nuit permettrait le sevrage tabagique, selon une nouvelle étude scientifique israélienne.





Il serait possible de conditionner le cerveau pendant le sommeil pour le dégoûter de la cigarette, selon les résultats d'une nouvelle étude publiée dans la revue scientifique Journal of Neuroscience. Lui imposer pendant la nuit des odeurs nauséabondes, associées à celle de la cigarette conduirait à réduire l'addiction au tabac. En effet, les accros à la nicotine fumeraient 30% de cigarettes de moins.
Lors d'une précédente étude, le Dr. Anat Arzi du département de neurobiologie de l'Institut Weizmann, avait déjà dévoilé que le conditionnement associatif par lequel le cerveau est entraîné à lier inconsciemment un stimulus à un autre peut tout à fait se produire pendant le sommeil. Pour comprendre s'il était possible de conditionner le cerveau pendant la nuit à l'arrêt du tabac, le Dr. Anat Arzi et les chercheurs du Weizmann Institute of Science ont réalisé une nouvelle expérience appliquant ce principe d'association. Ils ont soumis 66 fumeurs pendant la nuit à des mauvaises odeurs dont celle de la cigarette. Cette exposition a entrainé une réduction notable de la consommation de tabac des volontaires pendant les semaines suivantes.
«Le groupe ayant les meilleurs résultats (avec une baisse moyenne de la consommation de tabac de 30%) était composé des personnes exposées aux odeurs durant la phase 2, celle du sommeil sans mouvements oculaires rapides (sommeil lent léger). La plupart du temps nous oublions le contenu de nos rêves, alors que le conditionnement qui entre dans notre subconscient durant la phase de « consolidation de la mémoire » peut persister » explique la chercheuse.
«Nous n'avons pas encore inventé un moyen de cesser de fumer pendant le sommeil. Ceci nécessiterait une recherche d'un genre complètement différent. Ce que nous avons montré, c'est qu'un tel conditionnement peut avoir lieu durant le sommeil, et qu'il peut mener à de véritables changements comportementaux. Notre odorat pourrait être une porte d'entrée vers notre cerveau endormi, et pourrait à l'avenir nous aider à changer les comportements d'accoutumance ou les comportements dangereux», conclut le chercheur.