mardi 24 février 2015

Pour mincir, mangez plus de fibres

Pour maigrir, il suffirait de manger plus de fibres, selon les résultats d'une étude scientifique publiée dans la revue Annals of Internal Medicine.


Essentielles pour la santé, les fibres permettent un bon transit intestinal, une régulation de la glycémie et une diminution du taux de mauvais cholestérol. Elles protègent aussi le cœur et diminuent le risque de développer le cancer du côlon. Elles seraient aussi efficaces pour perdre du poids, selon les conclusions d'une nouvelle étude scientifique américaine publiée dans la revue Annals of Internal Medicine.
Les chercheurs de l'Ecole de Médecine de Université du Massachusetts (Etats-Unis) ont suivi pendant un an 240 personnes en surpoids. Pendant la durée de l'étude, une partie des obèses a suivi les recommandations nutritionnelles de l'American Heart Association et tenu un régime restrictif. Les autres ont augmenté la quantité journalière de fibres.
Les résultats de l'étude révèlent que les participants des deux groupes ont obtenu une perte de poids équivalente. Les premiers ont perdu 2,7 kilos et les second 2,1 kilos.
« Un régime alimentaire restrictif et plus complexe peut entraîner jusqu'à 1,7 kg de perte de poids en plus. Cependant, une approche simplifiée de la réduction de poids par la consommation de fibres peut être une alternative raisonnable pour les personnes qui ont du mal à suivre des régimes diététiques plus compliqués » explique Yunsheng Ma, professeur associé au département de médecine de l'Université.
« L'action des fibres aide à perdre du poids. Peu énergétiques, les fibres alimentaires pèsent en moyenne 2 kilocalories par gramme (contre 4 pour les glucides digestibles comme l'amidon des féculents ou les sucres). Et elles apportent rapidement un sentiment de satiété qui aide à réduire la quantité de nourriture absorbée et à diminuer l'apport calorique journalier » explique Amélie Laloux, diététicienne. « Elles sont essentielles pour maigrir ».

Comment faire le plein de fibres


L'apport nutritionnel conseillé (ANC) est de 25 grammes de fibres par jour. Pour faire le plein de fibres alimentaires, on cuisine les légumes, les légumineuses, on mange des céréales complètes et on ajoute à nos plats des fruits secs et des oléagineux.

lundi 23 février 2015

Le petit déjeuner, le repas à ne pas sauter !

On dit de lui qu'il est le repas le plus important de la journée. C'est vrai ! Le petit déjeuner nous apporte énormément d'énergie. Si on l'oublie volontairement ou non, on prend le risque de consommer des aliments plus gras et plus sucrés durant le reste de la journée. Attention à la prise de poids !






Plusieurs études ayant montré que son absence systématique entraînait une consommation plus élevée d'aliments riches en matières grasses (favorisant ainsi la prise de poids), la plupart des nutritionnistes vantent les mérites du petit déjeuner. Ainsi, dans les très sérieux « Cahiers de nutrition et de diététique » (vol. 46, p. 30 - 39), le Dr Michel Lecerf, nutritionniste à l'Institut Pasteur de Lille, fervent défenseur du petit déjeuner, recommande de prendre du pain et/ou des céréales riches en fibres, des produits laitiers, du beurre, un fruit et une boisson (café, thé...). Et une récente étude vient apporter de l'eau au moulin de ceux qui, comme lui, jugent ce repas incontournable : des chercheurs australiens ont étudié un échantillon de 2 200 enfants et ados de 9 à 15 ans sur 20 ans et ont démontré que ceux qui ont tendance à ne pas manger le matin « développent du mauvais cholestérol ». Pour eux, sauter le petit déjeuner sur une longue période conduit donc à accumuler les facteurs de risque de maladie cardio-vasculaire et métabolique.
Faut-il pour autant se forcer à manger le matin, si l'on n'a pas faim ?
« Ce qui est vrai pour les enfants et ados (pour qui le petit déjeuner est incontournable) ne l'est pas forcément pour les adultes : obliger des personnes à prendre un petit déjeuner alors qu'ils n'ont pas faim conduit généralement à une prise de poids, précise Nathalie Négro. Avant d'en arriver là, il faut surtout chercher à comprendre pourquoi la personne ne mange pas : est-ce qu'elle mange trop ou trop tard le soir ? Est-ce qu'elle est stressée par son travail ? Est-ce qu'elle se lève trop tard parce que trop fatiguée ? Il faut d'abord explorer tout cela et y remédier plutôt que d'introduire manu militari un petit déjeuner. L'envie de prendre ce repas reviendra alors naturellement. »

Un petit déjeuner équilibré !

A quoi cela ressemble ?
Dans l'idéal, le repas le plus oublié des Français devrait représenter 20 % de nos apports journaliers, soit entre 400 et 500 calories en moyenne pour un adulte. Il se compose d'une boisson (café, thé, chocolat et, dans ce dernier cas, le laitage est compris dans la boisson), d'un produit céréalier (pain, biscottes, céréales de préférence non sucrées), d'un produit laitier (yaourt, fromage, faisselle...) et d'un fruit (kiwi, orange pressée, compote sans sucre ajouté...).

mercredi 18 février 2015

Cuisiner pour manger mieux, mais aussi manger moins

Selon une étude scientifique américaine, les gens qui cuisinent ont une alimentation plus saine que les autres, en mangeant mieux mais aussi moins que lorsqu’ils dînent dehors. Des résultats valables quel que soit son objectif de poids .



Une étude scientifique de l'Université John Hopkins à Baltimore (Etats-Unis) révèle que les personnes qui cuisinent chez elles consomment moins de calories et mangent plus équilibré que les autres.
Un repas préparé à la maison comporterait en moyenne moins de glucides et de matières grasses qu'un repas pris « en dehors », au restaurant notamment.

Plus de 130 calories en moins

Les chercheurs ont analysé les données alimentaires de plus de 9 000 personnes de 20 ans et plus, participant à l'enquête NHANES (National Health & Nutrition Examination Survey), sur trente jours consécutifs.
Après analyses, il s'est avéré que 8% des participants préparaient leur dîner une fois par semaine. Ces derniers consommaient en moyenne 2 301 calories, 84 grammes de graisse et 135 grammes de sucre par jour.
En revanche, 48% des participants préparaient leur dîné 6 à 7 fois par semaine, ingurgitant ainsi 2 164 calories, 81 grammes de graisse et 119 grammes de sucre par jour.
Les personnes cuisinant à la maison utilisaient moins de surgelés et consommaient moins de fast-food que les autres. Et ces résultats valent même lorsqu'on ne cherche pas à perdre du poids, précisent les scientifiques.

La cuisine, un outil de prévention contre l'obésité

Pour les chercheurs, apprendre à faire la cuisine et à aimer cette activité permet par la suite de mieux choisir ses plats au restaurant, et apparaît donc comme un outil de prévention efficace contre l'obésité.
« L'obésité est un problème de santé publique qui contribue à d'autres graves soucis de santé, dont le diabète, l'hypertension artérielle et les maladies cardiaques, rappelle Julia A.Wolfson, auteure principale de l'étude. Nos résultats prouvent formellement que les gens qui cuisinent à la maison ont une alimentation plus saine.

C'est pourquoi il est important d'enseigner à la population les bienfaits de la cuisine, d'identifier les stratégies qui pourraient encourager les gens à s'y mettre, et ainsi à faire des choix plus sains lorsqu'ils mangent au restaurant. »

Sport : mincir en courant, c’est possible !

Vous voulez venir à bout de cette satanée culotte de cheval ? Notre programme détaillé vous aide à la faire disparaître, avec des séances adaptées de course à pied combinées à des exercices de musculation.




Acquérir de l'endurance, c'est bien pour s'affiner, mais cela n'a pas forcément d'impact sur la cellulite », prévient Jean-Christophe Percheron, responsable sportif du centre de thalassothérapie Atlanthal à Anglet (Pyrénées-Atlantiques). Contre les capitons, il faut non seulement courir longtemps et régulièrement, mais surtout faire du « fractionné » et du renforcement musculaire. Pour de meilleurs résultats, on peut ajouter des séances d'aquabike en piscine ou de jogging dans l'eau – élément dont la résistance exerce une action drainante.

1. On se veut régulière

Associé à un mode d'alimentation équilibré, le running permet de réduire l'excès de poids. À condition de courir régulièrement : pour que l'organisme puise dans ses graisses, il faut s'entraîner au moins trois fois par semaine, sur des distances courtes à moyennes et à bonne intensité, pendant plusieurs semaines. Mieux vaut donc une demi-heure d'exercice chaque jour que 4 heures d'un coup le week-end !
Et si l'aiguille de la balance met du temps à descendre, ne vous inquiétez pas : les effets ne sont pas immédiats, c'est un travail de longue haleine, il faut persévérer !
Pourquoi est-ce efficace ?
En sollicitant les muscles fessiers et ceux des hanches, le running contribue affiner la silhouette. En outre, ce sport améliore le métabolisme : on grossit moins qu'avant à quantité de nourriture ingurgitée égale. Et donc on stocke moins de graisses, notamment au niveau de la culotte de cheval.

2. On mise sur l'intensif

Pour perdre du poids, vaut-il mieux courir à faible intensité longtemps ou « monter dans les tours » ponctuellement ? La réponse : même si l'entraînement à un rythme continu n'est pas à abandonner, celui à effort fractionné est bien plus efficace pour mincir et d'ailleurs aussi pour progresser. En effet, l'alternance de phases rapides et lentes de course déstocke plus rapidement les graisses, en plus de renforcer le cœur et les autres muscles.
Pourquoi est-ce efficace ?
Durant les séances de fractionné, la combustion des graisses est 9 fois plus importante que si on effectue des entraînements longs (durée et nombre de kilomètres).

3. On suit un programme hebdo

Les efforts fractionnés, à base d'efforts intensifs, sont les plus efficaces contre la cellulite. Toutefois ne faire que cela n'est pas à la portée de tous, peut décourager, voire être traumatisant pour l'organisme, qui risque la blessure. Mieux vaut donc allier différentes allures au cours des séances hebdomadaires ou alors ne faire que du fractionné de manière ponctuelle, sous forme de stage « commando anticellulite ». On fait précéder chaque séance d'un échauffement à allure croissante durant 20 minutes + 10 minutes de gammes (talons-fesses, pas chassés, pointes en avant, foulées bondissantes, accélération...). On termine chaque entraînement par 10 minutes de récupération (petit trot) et 10 minutes d'assouplissements.

La clé : on alterne les types d'entraînements

Il est conseillé d'alterner de longues séances de running durant lesquelles on ne se donne pas à fond (75 % de sa vitesse maximale) avec des séances de fractionné au rythme beaucoup plus soutenu. Car même si c'est le travail en fractionné qui brûle un max de graisse, il serait épuisant pour l'organisme de lui faire subir plusieurs fois dans la semaine cet entraînement intense. Voire même décourageant car ce type de session, appelée aussi interval training, nécessite une certaine motivation pour s'y tenir.


Mieux dormir pour vivre mieux

Difficultés pour s’endormir, éveils pendant la nuit, réveil précoce, sommeil de mauvaise qualité… Ceux qui dorment mal connaissent bien ces troubles. Pourtant des moyens simples existent pour préparer le corps au sommeil et mieux dormir.



Un bon sommeil est primordial pour ne pas se sentir fatigué bien sûr, mais aussi pour optimiser ses performances cognitives (mémoire, concentration), doper son métabolisme (prévention de l'obésité et du diabète), renforcer ses défenses immunitaires... Pendant le sommeil également, le cerveau sécrète l'hormone de croissance qui fait grandir les enfants et favorise le renouvellement cellulaire. Bref, se préoccuper de son sommeil, c'est important.
Mais nous ne sommes pas égaux devant le sommeil : certains sont couche-tard, d'autres couche-tôt, l'un est long dormeur, l'autre n'a besoin que de six heures de sommeil par nuit, d'autres encore s'endorment quand et où ils veulent, tandis que leurs voisins au sommeil fragile, ne peuvent se permettre aucun écart s'ils veulent récupérer. Ces tendances évoluent peu au fil de la vie, il est donc important de bien connaître ses besoins de sommeil pour mieux y répondre.
Car, dormir peu ou avoir des nuits hachées n'est pas toujours synonyme d'insomnie. Certains vivent très bien ainsi et assurent tout au long de la journée. Si en revanche, vous vous sentez fatiguée dès le matin, vous éprouvez des difficultés pour vous concentrer ou effectuer vos tâches quotidiennes, vous êtes triste, irritable, cela signifie que votre sommeil est insuffisant ou quantité ou/et en qualité.

Nos jours font nos nuits !

Une bonne nuit, ça se prépare tout au long de la journée, en adoptant des habitudes de vie saines. Après 16 heures, on bannit tous les stimulants : l'alcool, le tabac, mais aussi le café. Et c'est encore pire s'il est allongé, car il est alors plus riche en caféine. Au dîner, on mange des sucres lents pour ne pas avoir de petit creux dans la nuit, et on fuit les plats en sauce et les repas trop copieux qui rendent la digestion plus difficile. Pendant le repas et tout au long de la soirée, on évite aussi de boire trop abondamment (soupe, tisane, eau) et on vide complètement sa vessie avant d'aller se coucher.
Dans sa chambre, on fait l'obscurité, on s'assure que la température ne dépasse pas 18°C et on se couche aux premiers signes de sommeil bien présents (bâillements, yeux qui piquent ou papillonnent...), sans trop se couvrir. Ces conseils vous paraissent désuets ? Certes ils n'ont rien de révolutionnaire, mais ils sont les bases d'un bon sommeil. Et les spécialistes constatent qu'ils sont trop souvent oubliés dans notre rythme de vie trépidant.

On se couche quand c'est son heure

Si l'on compare le sommeil à un avion, pour qu'il décolle à l'heure, il doit recevoir les bons signaux. Le premier provient de notre horloge biologique. Synchronisé notamment par la lumière, il indique s'il est l'heure de dormir (baisse de la tension artérielle, ralentissement du rythme cardiaque) ou au contraire de se réveiller. Le second, qui dépend de notre activité et de notre état de vigilance, précise si c'est le jour ou si c'est la nuit. Lorsque ces deux signaux sont synchronisés, le décollage est parfait et le vol de nuit satisfaisant.
Il suffit que vous envoyiez un signal contraire à celui de votre horloge interne, par exemple en vous exposant à la lumière d'un écran d'ordinateur, d'une tablette ou autre liseuse avant de dormir ou pendant la nuit, pour rater votre envol. De même, si vous allez vous coucher parce que c'est l'heure ou parce que votre conjoint est fatigué, et non pas parce que vous avez envie de dormir, l'avion décollera sans vous.
Les spécialistes savent aujourd'hui qu'un grand nombre d'insomnies sont en fait dues tout simplement à des messages contradictoires que nous envoyons à notre horloge biologique. La première chose à faire est de synchroniser ces deux signaux. L'idéal étant de se coucher et de se lever à heures régulières tout au long de la semaine.

Dans la pénombre de sa chambre

Faites poser des volets ou installez des rideaux opaques pour que la lumière du jour ne vienne pas vous perturber. Supprimez autant que possible tout appareil électrique et en premier lieu tous les écrans, dont la lumière bleue retarde la sécrétion de mélatonine et donc votre endormissement. Prévoyez des bouchons d'oreille si vous êtes dérangée par les bruits extérieurs ou par les ronflements de votre conjoint. Votre chambre n'est pas l'annexe de votre bureau, n'y emmenez pas votre téléphone ou votre mobile qui vous maintiennent dans un état de vigilance incompatible avec l'endormissement.
La literie, c'est important. Un matelas se change tous les 10 ans. Si c'est le moment de renouveler le vôtre, offrez-vous un modèle de 160 cm, ou deux matelas de 80, ce qui évite de réveiller son conjoint lorsqu'on se retourne ou bouge souvent dans le lit. Il est aussi conseillé de le retourner dès l'automne afin de dormir sur la face hiver (reconnaissable au bandeau du fabricant) et de repasser sur la face été dès les premières chaleurs.
Si vous transpirez beaucoup ou souffrez de sueurs nocturnes, il existe des couettes et sur-matelas anti-sueurs nocturnes et des oreilles rafraîchissants à placer entre votre oreiller habituel et la taie d'oreiller. D'autres préfèreront un set magnétique à placer sous son matelas, afin de se protéger des perturbations géo-biologiques, en restaurant un champ magnétique naturel (Auris). Et si vous avez des problèmes de circulation sanguine, pensez à surélever votre lit aux pieds.

Avec de la mélatonine, si besoin

D'abord recommandée pour lutter contre le décalage horaire, cette hormone est de plus en plus utilisée dans le traitement des insomnies, notamment pour contribuer à réduire le temps d'endormissement. En France, elle est vendue sous forme de compléments alimentaires (Chronobiane Mélatonine, Somdor + Mélatonine), en général associée à des plantes. Mais elle existe aussi en médicament (Circadin®) délivré sur prescription pour « le traitement à court terme de l'insomnie primaire caractérisée par un sommeil de mauvaise qualité, chez des patients de 55 ans ou plus ». Pour autant, dans un rapport de février 2012, la Haute Autorité de santé évoquait « un effet modeste ».
Le Dr Pascale Ogrizek, médecin au centre du sommeil et de la vigilance de l'Hôtel-Dieu, à Paris, recommande quant à elle une préparation magistrale à base de mélatonine pure, efficace pour aider les personnes (surtout les adolescents) « décalées » qui s'endorment et se réveillent tard. En trois à quatre semaines, cela leur permet de se recaler, à condition de se lever tôt. » Mais la mélatonine a des limites : elle s'élimine très vite et facilite l'endormissement, mais n'agit pas sur les réveils nocturnes. On évite de la prescrire plus d'un mois, car il existe encore très peu d'études scientifiques sur ses effets à long terme.
La sieste peut aussi aider à se resynchroniser. A condition de ne pas durer plus de trente minutes, elle est idéale pour compléter une nuit un peu courte et surmonter le coup de barre du début d'après-midi. Inutile d'aller vous coucher dans votre lit, il suffit de vous asseoir confortablement dans une pièce calme où la lumière du jour ne pénètre pas trop violemment. Au début, si vous craignez de dormir la moitié de l'après-midi, programmez votre réveil. Peu à peu, vous pourrez vous en passer.

Merci aux Dr Joëlle Adrien, neurobiologiste, directrice de recherche à l'Inserm et au Dr Serge Rafal, spécialiste en médecine générale à orientation médecines douces.

Lait de chèvre : pourquoi est-il plus digeste ?

Vous connaissiez les fromages de chèvre, mais avez-vous déjà avalé un verre du lait de cet animal ? Peu bu, ce lait trouve aujourd’hui sa place auprès des consommateurs de plus en plus méfiants du lait de vache. Pour comprendre ce nouvel intérêt pour cet aliment, décryptage santé et nutritionnel du lait de chèvre avec Gwenaëlle Joubrel, Docteur en nutrition et responsable nutrition de la laiterie Triballat Noyal.




Le lait de chèvre a une composition presque identique à celle du lait de vache. Il apporte le même type de protéines (80% de caséine, 19% protéines solubles et 1% d'enzyme), des vitamines et des minéraux. En revanche, la composition de leur matière grasse est différente. Une particularité qui rend le lait de chèvre plus digeste.

Le lait de chèvre est plus facile à digérer

Une des grandes différences entre le lait de chèvre et celui de vache est la qualité de sa matière grasse. Les globules gras du lait de chèvre sont plus petits que ceux de vache et les acides gras de ce lait sont à courte et moyenne chaine, alors que ceux de vache sont à longue chaine. Cette composition permet au lait de chèvre d'être plus digeste que celui de vache.
Il est donc mieux adapté aux personnes qui ont une digestion plus lente. « Il n'existe pas d'études médicales, mais cette sensation est souvent ressentie par les individus qui ont des problèmes de digestion » explique Gwenaëlle Joubrel.
Mais attention, les personnes intolérantes ou allergiques ne doivent pas remplacer le lait de vache par du lait de chèvre sans avis médical. Car le lait de chèvre peut être aussi allergène. Le taux de lactose (sucre de lait) du lait de chèvre est identique à celui de vache. Si le lactose favorise l'assimilation du calcium et limite le développement des mauvaises bactéries dans l'intestin au profit des bonnes, il peut être allergène. Et le lait de chèvre contient aussi de la caséine (une des protéines du lait) qui peut rendre allergique.

Le lait de chèvre protège des infections

Le lait de chèvre contient quatre fois plus d'oligosaccharides que le lait de vache (environ 23 mg/100 g contre 6 mg/100 g). Ces sucres jouent le rôle de prébiotiques et favorisent le développement et la croissance des bactéries intestinales, importantes pour renforcer le système immunitaire.

Le lait de chèvre est riche en vitamines

Le lait de chèvre contient autant de minéraux que le lait de vache. Il apporte les vitamines du groupe B. Les B1 bonnes pour le système nerveux et musculaire, les B2 pour les tissus. Riche en vitamine B5, il aide au développement d'une peau, des ongles et des cheveux de bonne qualité. Comme il contient des vitamines B3, il est bon pour la croissance. Riche en vitamine A, il participe au maintien d'une bonne vision et augmente la résistance aux infections. Il contient aussi de la vitamine D, aux propriétés antirachitiques pour l'enfant.

« Le petit point faible du lait de chèvre est qu'il contient naturellement moins d'acide folique (vitamine B9, essentiel pour la formation des globules rouges et les cellules nerveuses) que celui de vache » explique Gwenaëlle Joubrel. Ce pourquoi le lait UHT est enrichi en vitamines B9.

Le lait de chèvre a une composition presque identique à celle du lait de vache. Il apporte le même type de protéines (80% de caséine, 19% protéines solubles et 1% d'enzyme), des vitamines et des minéraux. En revanche, la composition de leur matière grasse est différente. Une particularité qui rend le lait de chèvre plus digeste.

Le lait de chèvre est riche en minéraux et en oligo-élément

Le lait de chèvre contient du calcium (1000 à 1200 mg par litre). Ce minéral est essentiel car il participe à l'édification du squelette et au maintien du capital osseux. Riche en magnésium (130mg/l), le lait de chèvre permet de lutter contre la fatigue et de protéger le système neuromusculaire.
Le lait de chèvre apporte du zinc en bonne quantité (2 à 5 mg/l). Cet oligo-élement participe au bon fonctionnement de l'organisme. Les végétariens peuvent compenser leur manque en zinc par la consommation de lait de chèvre.

Le lait de chèvre est riche en protéines

Il contient 30 à 35 grammes de protéines pour 1 litre de lait. « La valeur nutritionnelle des protéines caprines sont excellentes car elles contiennent tous les acides aminés indispensables en proportions satisfaisantes » explique Gwenaëlle Joubrel. Il est recommandé aux adultes de consommer 0,83 g de protéines par kilos par jour. Sachant qu'un yaourt, 1 portion de fromage (30g) ou un verre de lait en apportent 5 grammes.
Il n'existe aucune contre-indication (sauf le goût) à remplacer le lait de vache par du lait de chèvre, sauf si vous êtes allergique. Mais, comme ce lait n'est conditionné qu'entier, il n'est pas adapté pour les personnes qui suivent un régime allégé en matières grasses.

Alzheimer : la vitamine B12 ne diminue pas le risque

Une nouvelle étude hollandaise laisse entendre qu’une supplémentation en acide folique et en vitamine B12 ne diminue pas le risque de souffrir de démence.




Des chercheurs des Pays Bas se sont penchés sur les effets d'une supplémentation en vitamine B12 et en acide folique (la vitamine B9 ) chez des seniors ayant un fort taux d'homocystéine (une substance qui serait un facteur de risque pour la maladie d'Alzheimer). Après deux années de supplémentation, le Dr Dr Rosalie Dhonukshe-Rutten de l'Université de Wageningen (Pays-Bas) et son équipe viennent de publier les conclusions de leur étude dans la revue professionnelle Neurology.  Et ces conclusions sont décevantes : la supplémentation en vitamines du groupe B ne réduit nullement le risque de souffrir d'une forme de démence.
44 millions de personnes souffrent de démence
Les cas de démence ont augmenté de 22% au cours de ces trois dernières années et 44 millions de personnes dans le monde souffrent d'une perte importante de leurs capacités cognitives. Derrière ce terme de démence se cache un éventail de maladies associées à une réduction de la mémoire et à une baisse de la capacité à accomplir les différentes activités quotidiennes. La maladie d'Alzheimer représente environ 70 à 80% des cas de démence.
Aussi les chercheurs n'ont de cesse de trouver ce qui pourrait ralentir, voire empêcher, l'apparition de la maladie. Sachant que les vitamines B9 et B12 diminuent les taux d'homocystéine, ils ont étudié les effets d'une supplémentation sur un groupe de 3000 personnes, âgées de 74 ans en moyenne. Ces derniers ont pris chaque jour 400 microgrammes d'acide folique et 500 microgrammes de vitamine B12 pour certains, des comprimés placebo pour d'autres. A l'issue des deux années de supplémentation, le groupe qui prenait des vitamines ne semblait pas être plus protégé contre les différentes formes de démence que l'autre groupe. Certes, le taux d'homocystéine a baissé chez les seniors sous supplémentation mais leurs résultats aux tests de mémoire étaient les mêmes.

Natation : 10 bonnes raisons de s’y mettre

Atouts santé, forme ou bien‑être, voici dix bonnes raisons de cocher, dès la semaine prochaine, la case «  piscine » sur son agenda.Car même en hiver, les séances aquatiques permettent de se sentir plus en forme et en meilleure santé.





Mes articulations me disent merci

Parce que l'on est presque en apesanteur, la natation réduit de 90 % les impacts sur les articulations par rapport à une activité sur la terre ferme. Difficile donc de dénicher un sport plus doux. Ce n'est pas un hasard s'il est quasi impossible de trouver une contre-indication à sa pratique et qu'elle soit recommandée pour les femmes enceintes, les personnes en surpoids, âgées ou convalescentes.

Et mon cœur aussi !

La natation est un excellent exercice cardio. Elle permet de faire baisser la fréquence cardiaque au repos et la tension artérielle. Autrement dit, au fur et à mesure des entraînements, le cœur s'en trouve renforcé. Un atout santé indéniable au quotidien.

J'opte pour le pack « massage-drainage »

En natation, tout le corps est en action. Résultat : on obtient une meilleure circulation sanguine des bras et des jambes. Et on profite aussi largement (ce qui n'est pas pour nous déplaire) de l'effet drainant de l'eau. Parfait pour lutter contre la cellulite !

Je deviens adepte du « no stress »


La natation fait partie de ces sports recommandés pour lutter efficacement contre le stress grâce à sa capacité à booster la sécrétion de sérotonine dans l'organisme. Neuromodulateur, cette hormone présente une influence positive sur l'humeur et régule l'anxiété. Mieux que les petites pilules, non ?
Je vise un corps à la Laure Manaudou (ou presque)
Contrairement aux idées reçues, la natation ne va pas nous former des épaules de déménageur ! À notre niveau, elle va plutôt nous permettre de sculpter notre corps dans sa globalité en modelant de manière harmonieuse mollets, cuisses, fessiers, dos, épaules et bras. Tout en longueur et en finesse, s'il vous plaît !

Je gère mon emploi du temps

Il y a toujours une piscine pas loin de la maison ou du bureau. Aucune raison donc de ne pas trouver un créneau adapté pour aller nager entre 7 heures et 22 heures, pour certains établissements. D'autant que l'abonnement à l'année est beaucoup moins cher que celui d'une salle de sport (compter environ 150 € par an).

Je soulage mes problèmes de dos

La natation, c'est top pour les femmes souffrant du dos ! Notamment avec le dos crawlé, qui va permettre de se muscler en déchargeant les articulations du poids du corps. La résistance de l'eau va augmenter l'intensité du travail musculaire. Parfait quand on sait qu'un dos plus musclé sera certainement un dos moins douloureux.

Je gagne du temps

Yes ! On a enfin trouvé l'un des sports les plus efficaces pour dépenser un tas de calories en très peu de temps. Ainsi, 30 minutes de natation régulièrement suffisent‑elles pour brûler entre 250 et 350 kcal. À un moment où tout le monde cherche à exploiter au mieux son temps, voici la solution pour bouger vite et bien.
Je ne rougis pas de mon niveau
En natation, il n'est jamais trop tard pour commencer ! « Par le passé, j'ai même donné des cours à des retraitées qui voulaient apprendre à nager », raconte Michel Chrétien, l'entraîneur de Jérémy Stravius. Tous les sports ne nous offrent pas cette possibilité, alors on saute sur l'occasion. Peu importe la vitesse, le tout est de progresser en technique de nage. Et ça, il n'y a pas d'âge pour y arriver.

Je craque pour le deuxième sport le plus pratiqué

Avec 7,5 millions de pratiquantes en France, la natation est le sport « chouchou » des femmes après la marche loisir. Et si elles sont si nombreuses à être fondue pour la natation, c'est bien qu'il y a une raison ! Alors, pour une fois, on ne se fait pas prier à suivre la tendance.



Papillomavirus : la vaccination recommandée pour les homosexuels

En Grande-Bretagne, la Commission de vaccination suggère d’élargir les recommandations de vaccination contre le papillomavirus humain aux homosexuels de 16 à 40 ans.




Les homosexuels britanniques âgés de 16 à 40 ans pourraient se voir proposer d'être vaccinés contre le papillomavirus humain, un vaccin jusqu'alors proposé aux adolescentes pour les protéger contre le cancer du col de l'utérus. La Commission mixte sur la vaccination et l'immunisation de Grande-Bretagne vient en effet de faire des recommandations en ce sens qui devraient être transmises au ministre de la Santé, après consultation publique.
Depuis 2008 en Grande-Bretagne, toutes les jeunes filles de 12 à 13 ans peuvent être vaccinées contre le papillomavirus humain. En France, le vaccin est proposé aux jeunes filles de 11 à 14 ans. En revanche, les garçons ne se font pas vacciner car cela "ne générerait qu'un bénéfice minime pour la prévention du papillomavirus" expliquait alors la Commission sur la vaccination et l'immunisation.
Cette dernière vient donc de revenir sur ses positions car de nouvelles études ont montré que le vaccin anti-HPV fournissait également une protection contre un large éventail d'autres cancers (cancer de la bouche, de la gorge, de l'anus ou du pénis). Il recommande donc désormais "de mettre en place la vaccination pour les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes âgés de 16 à 40 ans".
De son côté, la Société royale pour la santé publique, a imploré les autorités sanitaires à élargie cette vaccination à tous les garçons et non aux seuls homosexuels. "La vaccination des hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes laissera toujours une proportion importante de la population à risque de HPV. La vaccination de toutes les filles et de tous les garçons est la seule façon d'avancer et de ne pas les exposer au risque d'infection".

Le cannabis modifie la structure du cerveau

Fumer régulièrement du cannabis a un impact sur le volume de la matière grise du cerveau et sur la connectivité entre les neurones, selon une nouvelle étude scientifique américaine.


Consommer régulièrement du cannabis modifie la structure du cerveau, selon une nouvelle étude scientifique présentée dans les Actes de l'Académie des Sciences Américaine (PNAS). En effet, la substance psychotrope du cannabis, le THC réduirait le volume de matière grise du cerveau, mais augmenterait la connexion entre les neurones.
Les chercheurs des universités du Texas et du Nouveau-Mexique ont comparé par IRM (imagerie par résonance magnétique), la structure du cerveau et les connexions neurologiques de 48 participants consommateurs de cannabis et de 62 non-fumeurs. Les scientifiques ont aussi évalué le type de consommation, le QI et les troubles socio-psychologiques des participants grâce à des questionnaires.

La consommation chronique de cannabis diminue le volume de matière grise du cerveau

Les résultats de l'étude révèle que le volume du cortex orbitofrontal (la région-clef du cerveau pour des prises de décision, le système de récompense et les comportements addictifs) des fumeurs était moins volumineux que celui des autres. Et que ces modifications étaient corrélées à l'âge du premier joint et à la durée de la consommation de cannabis.
Les chercheurs ont aussi observé que la connexion entre les neurones des fumeurs était plus importante que les autres.
«La consommation de cannabis conduit à des altérations neuronales qui sont modulés selon l'âge de début et la durée d'utilisation. Dans l'ensemble, ces résultats suggèrent la consommation chronique génèrent des processus neuroadaptatifs complexes. En effet, cette « sur connectivité » entre les neurones serait un moyen pour le cerveau de compenser la mauvaise performance de la matière grise moins volumineuse » explique Francesca M. Filbeya, chercheur au centre de la santé du cerveau de l'Université du Texas, et co-auteur de l'étude.

« Mais d'autres études sont nécessaires pour déterminer si ces changements sont définitifs ou si l'abstinence prolongée de la consommation de marijuana peut rétablir l'équilibre du cerveau »,