mardi 18 novembre 2014

L’appareil dentaire a la cote

Fini le tabou des « sourires de Robocop ». Chez les adultes, les demandes d’appareil dentaire ont bondi de 20 à 30 % ces dix dernières années.

Les bagues dentaires seraient-elles devenues "fashion" ? On se souvient, il y a quelques années, des stars comme Tom Cruise ou le rappeur américain Lil Wayne lui déroulaient le tapis rouge en arborant leur sourire métallique. Aujourd'hui il semblerait que chez les Français lambda aussi, l'appareil ait perdu de sa ringardise. Il suscite même la convoitise, à en croire les spécialistes réunis au Palais des Congrès pour les 17e journées de l'orthodontie.
Les bagues et autres appareils dentaires sont de plus en plus demandés chez les adultes (+30 % en dix ans), et chez les jeunes. Les enfants rechigneraient moins à porter un appareil pour corriger leur dentition réfractaire. Et ce de plus en plus tôt, puisque la moyenne du port de l'appareil a baissé, et s'établit désormais à l'âge de 6-7 ans contre 12-13 ans, il y a une dizaine d'années.

Des différences culturelles

"Chez les enfants aujourd'hui, c'est une vraie revendication, assure le professeur Jean-Baptiste Kerbrat, orthodontiste et président du comité d'organisation des Journées, cité par l'AFP. Des bagues dentaires, ça s'assimile à un rite initiatique". L'appareil dentaire répond aussi à un critère esthétique, ce qui se traduit par des exigences différentes suivant le milieu social, et suivant aussi la culture du pays. En France, dans les milieux aisés par exemple, on parie plus sur des appareils dentaires discrets, "invisibles".
En Asie ou en Amérique du Sud, l'accessoire dentaire devient plus ostentatoire : il faut que ça se voit, en témoigne la mode des bagues dorées, en Amérique du Sud.
Dans l'Hexagone, les spécialistes rappellent que l'appareil répond avant tout à "une logique thérapeutique". Sa pose demeure un soin onéreux et très mal remboursé par la Sécurité sociale (193,50 euros, quel que soit l'appareil). Les tarifs évoluent suivant les techniques plus ou moins nouvelles : les techniques linguales (attaches posées derrière les dents) et les gouttières transparentes dernier cri coûtent logiquement plus chers que les classiques bagues en acier, moins glamours.
"Des bagues en acier coûtent de 600 à 1 000 euros par semestre, sur un traitement de deux ans. Pour une technique linguale, la plus chère, il faut compter du double au triple", confirme Jean-Baptiste Kerbrat.

Mais un sourire de rêve, ça n'a pas de prix non ?

lundi 17 novembre 2014

Toutes les solutions pour soigner des gencives fragilisées

Irritées, gonflées, vos gencives saignent… Il est temps de réagir avant qu’une simple inflammation ne s’aggrave. Le point sur les soins qui permettent de retrouver le sourire.

Une gencive rouge, gonflée, sensible, qui saigne facilement au brossage ou si on croque une pomme, c'est le signe d'une gingivite, une inflammation des gencives due à un excès de plaque dentaire, voire de tartre. Les microbes se déposent sur les dents sous forme d'un film incolore, la plaque dentaire, qui contient une multitude de bactéries. S'il n'est pas éliminé par le brossage, ce film ce transforme en tartre, un dépôt rugueux et poreux qui s'accumule surtout entre les dents et à la jointure avec les gencives.
« Très fréquente, la gingivite est favorisée par le tabac et le cannabis, l'alcool mais aussi le stress, la grossesse, la ménopause, des maladies comme le diabète et certains médicaments. Chez les fumeurs, le saignement est masqué, ils doivent donc être particulièrement vigilants », souligne le Dr Virginie Monnet-Corti, chirurgien-dentiste.
Les personnes âgées, les porteurs d'appareil dentaire, les diabétiques, ceux qui prennent des médicaments réduisant la production de salive (neuroleptiques..) sont aussi davantage touchés. Mais il peut exister un terrain familial qui expose à une production de tartre plus importante et plus difficile à éliminer.
Si on néglige ses gencives, le risque est de développer une parodontite, à l'origine d'une inflammation chronique qui retentit sur tout l'organisme. À un stade avancé, elle favorise le développement des plaques d'athérome dans les artères et augmente le risque d'atteinte cardio-vasculaire de 25 %. En augmentant la résistance à l'insuline dans les tissus, elle peut aggraver le diabète. Enfin, chez les femmes enceintes, le risque d'accoucher prématurément d'un bébé de faible poids est multiplié par 3 à 7.

Une gingivite : un détartrage simple suffit

Un détartrage sus-gingival (au-dessus des gencives) élimine la plaque et le tartre en une séance. Il s'accompagne parfois d'un aéropolissage au bicarbonate et de l'application d'antiseptiques sous la gencive. Ensuite, on utilise un dentifrice spécifique et un bain de bouche antiseptique pendant environ une semaine, jusqu'à ce que les gencives retrouvent leur aspect rose normal.
Et surtout, on adopte une hygiène rigoureuse et l'on suit scrupuleusement les consignes du dentiste. Un contrôle est en général prévu au bout de quatre mois. Pour prévenir la gingivite, l'idéal est de prendre rendez-vous chez son dentiste tous les six mois, qui proposera un à deux détartrages par an selon les besoins.

Une parodontite : un détartrage en profondeur

Si vous constatez un gonflement des gencives, des saignements, des dents qui bougent ou s'écartent, une mauvaise haleine, il est grand temps de consulter ! Quand la gencive se décolle, des « poches », véritables nids à bactéries, peuvent se former entre la gencive et la dent. Cette fois, c'est l'os et les ligaments qui sont touchés par l'inflammation.
Le praticien recherche d'abord les causes éventuelles d'infection (carie, couronne mal adaptée) pour les traiter. Il évalue la perte osseuse à l'aide d'une sonde graduée glissée délicatement entre la gencive et la dent, qui met en évidence les poches parodontales. A partir de 4-5 mm de profondeur, il s'agit bien d'une parodontite.
Un bilan radiographique complète l'examen. Le dentiste procède ensuite à un surfaçace radiculaire pour éliminer le tartre et les bactéries collées sur les racines à l'aide d'ultrasons. Ce soin est généralement réalisé en deux séances d'une heure, sous anesthésie locale. Les dents restent sensibles au froid quelques jours. Après quelques semaines d'hygiène buccale efficace, les gencives se raffermissent et adhèrent à nouveau sur les racines.

Si le stade est plus avancé : place à la chirurgie

Deux à trois mois après, il faut réévaluer la situation. Dans 5 à 10 % des cas, des poches supérieures à 6 mm subsistent et un traitement chirurgical est nécessaire. Sous anesthésie locale, le chirurgien incise la gencive pour dénuder les racines, nettoyer les poches et éliminer les tissus inflammatoires inaccessibles autrement. Les gencives sont ensuite recousues et les points de suture retirés huit jours après.
« Parfois, on utilise des matériaux de régénération ou de comblement pour stabiliser les dents, comme si l'on rajoutait de la terre dans un pot de fleur. La gencive cicatrise en quinze jours, l'os en six mois. Dans les cas de parodontites agressives, un traitement antibiotique est nécessaire », précise le Dr Virginie Monnet-Corti. Pour éviter la récidive, il faut toujours prévoir des séances de contrôle tous les quatre à six mois.

Les racines sont dénudées : la solution greffe

Si le chirurgien constate que la gencive se rétracte sur une ou deux dents, il peut la renforcer par une greffe qui recouvre la racine exposée, en prélevant un petit morceau de tissu sur le palais. Parfois, les dents de devant « s'allongent » de façon peu esthétique et les « collets » deviennent très sensibles au froid et au brossage, mais les gencives ne sont pas enflées.

Le dentiste confirmera qu'il ne s'agit pas d'un déchaussement bactérien, mais d'une « récession gingivale », conséquence parfois de l'âge ou d'un brossage trop énergique et mal orienté qui peut déchirer une gencive trop fine. Là aussi, des greffes de tissus prélevés sur le palais permettent de reconstruire la gencive.


E-cigarette : un danger ou pas pour les jeunes ?

L’Organisation mondiale de la santé recommande d’interdire la vente d’e-cigarette aux mineurs et son usage dans les lieux publics fermés. Mais elle reconnaît aussi qu’elle  » peut avoir un bénéfice de santé publique ». Le point pour mieux comprendre les enjeux d’une telle recommandation.




« Menace pour la santé publique, les adolescents et les fœtus », « Exposition chez les non-fumeurs et l'entourage à la nicotine et à un certain nombre de toxiques cancérogènes », « Arômes incitant les mineurs »... Dans un rapport publié cet été, l'avis de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) fait peur. Pour arrêter de fumer, l'organisation recommande d'utiliser « les traitements déjà approuvés, autres que les cigarettes électroniques ». C'est-à-dire les gommes, pastilles et patchs à la nicotine, le buproprion (Zyban) ou la varenicline (Champix).»
Selon l'OMS, la e-cigarette, en séduisant les jeunes avec ses arômes de bonbons, de fruits, de boissons alcoolisées... les inciterait à vapoter, à devenirdépendants à la nicotine et éventuellement par la suite, à fumer. La forme du produit et la gestuelle seraient aussi des facteurs pouvant contribuer à la dépendance nicotinique. Enfin, l'autoriser dans les lieux publics, constituerait une incitation à fumer et exposerait l'entourage (en particulier les adolescents et les femmes enceintes) à des toxiques dangereux.

Une porte d'entrée vers le tabac, pas si sûr

En France, la vente de l'e-cigarette aux mineurs est déjà interdite, tout comme la vente de tabac. Or, « cela ne les a jamais empêché de fumer », précise le Dr Philippe Presles, médecin, tabacologue. Le vapotage est-il une passerelle vers le tabac ? Rien ne le prouve à ce jour. Si de nombreux jeunes ont envie de l'expérimenter, moins de 1 % des utilisateurs sont des non-fumeurs. Et selon l'enquête « Paris Sans Tabac 2014», la proportion de fumeurs chez les 12-15 ans a été divisée par deux et a diminué chez les 16-19 ans. « Plus les jeunes vapotent, moins ils fument », conclut le Dr Presles.
Selon le Pr Bertrand Dautzenberg, professeur de pneumologie, président de l'Office français de prévention du tabagisme, les données anglaise, américaine et française semblent montrer que l'e-cigarette est plutôt un produit de "dénormalisation" mais il estime qu'il faut rester prudent et que l'interdiction aux mineurs est toujours une bonne chose.
Faut-il interdire les arômes aux fruits, bonbons et boissons alcoolisées ? Non selon le Pr Bertrand Dautzenberg, « la cigarette électronique doit plaire dans les cinq premières secondes de la prise pour être adoptée comme mode de consommation exclusive ». Or, plus elle plaît, plus elle éloigne du tabac. " Si un arôme parvient à détourner du tabac, c'est un bon arôme ", ajoute le médecin. Il ne faut pas interdire, a priori, certains arômes (comme les fruits) mais plutôt « les mettre sous surveillance et les réglementer en fonction des faits observés ». 

Le vapotage passif est-il cancérogène ?

A priori, non. Selon un rapport d'experts de l'Office français de prévention du tabagisme (OFT), contrairement à un lieu où l'on fume du tabac, il n'y a pas d'exposition aux particules solides dans une pièce où l'on vapote (sauf en présence de très nombreux vapoteurs). La seule exposition passive significative est celle aux produits chimiques sous forme gazeuse (nicotine ou autres) qui est encore mal connue et nécessite d'être étudiée. Quelques traces de produits cancérogènes (à des taux identiques à ceux identifiés dans les substituts nicotiniques) ont été détectées, mais ces concentrations sont sans signification clinique.
Alors qu'elle vient d'être autorisée en Grande-Bretagne dans les lieux publics, la réglementation dans ce domaine n'est pas encore claire en France. Pour Jacques Le Houezec, conseiller en santé publique et dépendance tabagique, président de la Société pour la recherche sur la nicotine et le tabac (SRNT), l'interdire dans les entreprises pourrait décourager ou renvoyer le vapoteur vers le tabac. Car un vapoteur doit utiliser sa cigarette électronique tout au long de la journée pour obtenir sa dose de nicotine. Pour le Pr Bertrand Dautzenberg, « dans l'intérêt collectif, un non-fumeur a le droit de ne pas être « envapoté » par son voisin dans un lieu fermé. Et au nom de l'exemplarité, on ne doit pas vapoter dans les lieux publics ».
Le Pr Dautzenberg observe que les ventes de cigarettes ont baissé ces deux dernières années et que de nombreux fumeurs ont réussi à arrêter grâce à la e-cigarette. S'il dit être moins « inquiet » sur ce produit qu'auparavant, il pense qu'il faut rester prudent, car on manque encore de données pour le moment.
Pour le Dr Presles, il y a 10 millions de fumeurs qui ne parviennent pas à arrêter et pour qui il s'agit d'une solution donnant de très bons résultats. Pour lui, « le rapport de l'OMS peut susciter de la méfiance alors que la e-cigarette est infiniment moins dangereuse que le tabac ». Il rappelle que ce n'est pas la nicotine qui tue mais la combustion du tabac. La nicotine n'est responsable d'aucune maladie du tabac et ne provoque aucun infarctus, cancer, accident vasculaire cérébral, ni aucune maladie respiratoire.
Jacques Le Houezec est plus critique vis-à-vis de l'OMS, « sa stratégie est d'éradiquer l'industrie du tabac par une série de mesures en oubliant son but premier : réduire les maladies et la mortalité liées au tabagisme ». Elle adopte une position plus moraliste que scientifique : elle met en garde les non-fumeurs et laisse de de côté les fumeurs en « empêchant le développement d'un produit de réduction du risque considérable ».

La e-cigarette toxique pour le foetus ?

Aucune donnée n'est disponible à ce jour, affirme le Pr Dautzenberg. « Par rapport au tabac, l'e-cigarette n'apporte pas de quantité significative de cancérogènes, de microparticules ou encore de monoxyde de carbone, trois substances particulièrement délétères pour le fœtus. »

L'apport de nicotine (identique à celle que l'on trouve dans les substituts nicotiniques) n'est a priori pas plus important qu'avec la cigarette, mais la « vapeur » apporte des substances potentiellement irritantes dont on ne sait pas si elles sont plus ou moins toxiques chez la femme enceinte. Certains fabricants apposent sur leurs emballages le logo interdisant l'utilisation du produit pendant la grossesse. Pour notre expert, « ce principe de précaution doit prévaloir chez la femme enceinte aussi longtemps que les données seront insuffisantes. »



Eczéma : bien hydrater pour limiter les poussées

L’eczéma atopique de l’adulte est le plus souvent le prolongement d’une dermatite atopique de l’enfance : environ 30 % des eczémas de l’enfant vont persister chez l’adulte. Mais la maladie peut parfois se révéler sans antécédent, à un âge tardif. Lorsque la peau est en crise, une prise en charge médicale est indispensable.





L'eczéma se caractérise par une alternance de poussées inflammatoires, pendant lesquelles se succèdent des suintements, puis des croûtes, et de périodes de rémission plus ou moins longues avec une peau sèche et irritable. Les lésions, qui se situent principalement au niveau des plis (coudes, genoux), sur le visage et dans le cou, démangent beaucoup et peuvent se « lichenifier ». La peau s'épaissit et devient alors comme quadrillée, augmentant sécheresse et démangeaisons. L'impact psychologique est important, surtout lorsque les lésions touchent le visage.



Les bons gestes
 au quotidien

Se laver avec des gels surgras (sans savon) et ne pas rester trop longtemps dans l'eau.
 Ne pas utiliser de produits contenant du parfum ou de l'alcool, qui dessèchent et présentent un risque d'allergie.

Appliquer une crème hydratante haute tolérance (contenant peu d'ingrédients) en couche épaisse au moins une fois par jour, et toujours après la toilette. Il est important de graisser la peau, qui manque de lipides et d'eau, pour restaurer la barrière cutanée. En ramollissant la couche cornée, on redonne de la souplesse à la peau.

Traiter le stress, car il favorise la crise et entretient le problème, notamment grâce à des techniques de relaxation, à une thérapie comportementale. Trouver des alternatives au grattage, c'est-à-dire déplacer l'envie de se gratter, fait également partie des stratégies. On peut aussi avoir recours à un « objet transitionnel », qu'on va gratter, et qui peut aider à détourner l'attention.

Les effets d'une cure thermale sont très bénéfiques avec une diminution des démangeaisons et de l'inflammation, une amélioration du renouvellement épidermique et de la flore cutanée. « Des études ont montré qu'une cure d'eau thermale permet d'éliminer les éléments pathogènes comme le staphylocoque doré, et de restaurer une flore de bonne qualité, qui va empêcher les microbes de se fixer dessus », précise le Dr Didier Guerrero, dermatologue conseil auprès de la station thermale d'Avène. Elle s'inscrit comme un traitement complémentaire du traitement médicamenteux. Dans certains cas, la cure va même permettre de diminuer notablement et pour de longues périodes, la dépendance aux médicaments.



Compter sur les traitements classiques


Pour un eczéma d'intensité moyenne, lors des poussées, une crème à base de corticoïdes est prescrite pendant quelques jours, en association avec un soin hydratant.

Alternative au traitement par dermocorticoïdes, des immunomodulateurs (ou immunosuppresseurs) sous forme de crème sont prescrits. Ils sont utiles quand la corticothérapie n'est pas suffisante pour enrayer la poussée ou lorsque ce traitement a été prescrit sur une longue période avec comme conséquence, un affinement de la peau. Cette crème qui s'applique une fois par jour limite l'inflammation, diminue le prurit et l'irritation de la peau.

Dans les formes sévères et rebelles d'eczéma, et quand les crises ne sont pas « contrôlées » par les traitements locaux, un traitement par voie générale avec des immunosupresseurs (Ciclosporine) ou immunomodulateurs (Méthotrexate) peut être mis en route à l'hôpital.





Les médecines douces font aussi du bien 

L'eczéma nécessite une stimulation des organes éliminateurs de toxines (foie, reins, peau), une prise en charge du terrain allergique et inflammatoire et une prise en compte du stress

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Côté phytodes teintures-mères de Ribes nigrum (cassis) et Rosa canina (églantier), 50 gouttes de chaque deux fois par jour pendant deux semaines. A renouveler en cas de besoin.

Côté homéo
 : Nux Vomica 5 CH facilite les éliminations, trois granules deux fois par jour par cure de sept jours, à renouveler.

Côté aromal'huile essentielle de romarin (Rosmarinus officinalis, 1,8 cinéole) et l'huile essentielle de camomille romaine (Chamaemelum nobile). Ces deux huiles essentielles peuvent être prises par voie orale, 1 goutte de chaque, trois fois par jour, en cure de dix jours à renouveler et/ou 5 gouttes de chaque dans une 1/2 cuillerée à café d'huile végétale d'amande douce ou de Macadamia, appliquées deux fois par jour sur l'eczéma, en cure de dix jours, à renouveler.


Par voie orale, en cas de stress, profiter des vertus de l'huile essentielle de petit grain bigarade (Citrus aurantium). 2 gouttes sur un support, dans ½ cuillère à soupe de miel ou de confiture ou dans une gélule vide à remplir et à avaler (en pharmacie), trois fois par jour, pendant un ou deux jours suffisent à un retour au calme. Autre solution, une application directement sur la peau, en mettant une ou deux gouttes sur le poignet, pour un effet calmant pendant une heure et demie.





Une avancée majeure dans le traitement de la myopathie

Des chiens atteints de myopathie de Duchenne ont réussi à recouvrer leur force musculaire grâce à une technique de chirurgie du gène appelée saut d’exon. 
Explications.




C'est un exploit que viennent d'accomplir des chercheurs nantais. Ils sont parvenus à soigner des chiens atteints de la myopathie de Duchenne, révèle France info. Caroline le Guiner, chercheuse au laboratoire Atlantic Génes Therapies de Nantes revendique avec fierté "une première mondiale dans le traitement de cette maladie".
La myopathie de Duchenne est une maladie génétique qui provoque une dégénérescence progressive de l'ensemble des muscles de l'organisme.
Les patients atteints de myopathie de Duchenne n'ont pas de dystrophine, une protéine qui favorise le bon fonctionnement des muscles. Cette absence est liée à une anomalie d'une partie du gène qui synthétise cette protéine. Dès lors, les muscles lisses et le muscle cardiaque s'abiment à chaque contraction et finissent par se détruire, rappelle l'Inserm.
Les Français ont traité les chiens malades en utilisant la technique du saut d'exon. Concrètement, ce procédé consiste à "sauter" une partie du gène qui porte la mutation à l'origine de la maladie. On permet ainsi à une cellule de produire une autre version de la protéine manquante, la dystrophine. Une version synthétique mais tout aussi fonctionnelle. Dans l'expérience nantaise, un gène médicament a été injecté dans les pattes antérieures des 18 chiens cobayes.

Des essais sur l'homme d'ici un an

Le suivi de trois mois et demi a donné des résultats stupéfiants : en une seule injection, les chiens ont recouvré leur force musculaire. Les fibres des muscles ont pu de nouveau exprimer la dystrophine à hauteur de 80 %, soit deux fois plus que le seuil nécessaire (40%) pour améliorer sa force musculaire, précise France info.
Cette découverte ouvre la voie à des essais préliminaires sur un panel de patients d'ici un an. "Dans un premier temps, on injectera les patients dans le bras pour essayer de retrouver la force musculaire de ce bras-là", a expliqué Caroline le Guiner à l'AFP.

La myopathie de Duchenne est une maladie rare qui touche environ 2 500 personnes en France.


Sommeil : les ados ne dorment pas assez

Les rythmes scolaires ne sont pas adaptés à l’horloge interne des enfants et des adolescents, selon les résultats d’une étude scientifique américaine publiée dans la revue médicale PlosOne. En conséquence, la majorité des élèves ne dort pas assez.




Les chercheurs de l'Université Rush de Chicago ont étudié les rythmes biologiques et les habitudes de sommeil de 94 enfants et adolescents pendant 2 ans.
Les résultats de cette étude révèlent que les enfants de moins de 9 ans se couchent vers 21h30 en semaine pour un réveil à 6h40. A 11 ans, les élèves vont au lit vers 22h et commencent leur journée à 6h40. A 15 ans, les adolescents ne sont pas couchés avant 22h35, alors qu'ils se lèvent à 6h20. Au fil des ans, ils vont dormir de moins en moins. A 17 ans, ils ne sont pas au lit avant 23h05, pour se réveiller à 6h35.
Le weekend end, les enfants et les adolescents ont tendance à faire des grasses matinées pour rattraper ce manque de sommeil. En revanche, ils ne se couchent pas plus tôt.
Alors, que « faire une sieste, dormir plus le week-end, ou consommer de la caféine peut temporairement contrer la somnolence, mais ne peut pas restaurer la vigilance optimale et ne sont pas des substituts efficaces pour un manque régulier de sommeil » rappelle le Dr Stephanie Crowley, professeur en sciences du comportement et co-auteur de l'étude.
Cette nouvelle étude confirme les inquiétudes et les recommandations de l'American Academy of Pediatrics (AAP) publiées en août 2014. En effet, elle dévoilait que les cours commençaient trop tôt aux collègues et aux lycées, et que ces horaires trop matinaux n'étaient pas adaptés aux besoins de sommeil des adolescents. En conséquent la perte de sommeil chez les enfants et les adolescentes devenait un problème de plus en plus récurrent. Or, les adolescents qui ne dorment pas assez souffrent souvent de problèmes de santé physique et mentale, d'obésité, d'un risque accru d'accidents de la route et d'une baisse de la performance scolaire.
En France aussi, les adolescents dorment moins. Un déficit de sommeil important a été constaté par les deux dernières enquêtes de l'Institut national de prévention de la santé (Inpes) sur la santé des jeunes: près de 30 % des 15-19 ans sont en dette de sommeil et à 15 ans, 25 % des adolescents dorment moins de 7 heures par nuit. Dans l'idéal, ils devraient en moyenne dormir 9h30 pour être en forme.


Autisme : une molécule pourrait réguler les troubles sensoriels

Des chercheurs de l’Inserm ont découvert un moyen de traiter l’anomalie des perceptions sensorielles dont souffrent les patients autistes.



Les troubles du spectre autistique (TSA) se caractérisent entre autres par une difficulté à traiter les informations sensorielles. Autrement dit, les informations périphériques, telles que le touché, de l'ouïe, de la vision, ou d'autres stimuli, ne sont pas intégrées ou organisées correctement dans le cerveau. Cette anomalie conduit à un comportement inapproprié et des handicaps quotidiens pour les personnes autistes. Par exemple, les lumières d'un supermarché peuvent être perçues comme particulièrement agressives aux yeux des patients.
Les chercheurs de l'Inserm se sont intéressés à cet aspect des TSA et au moyen d'y remédier. Pour cela, ils ont étudié chez des souris une autre maladie neuro-développementale : le Syndrome de l'X Fragile. Cette pathologie présente également des anomalies dans le traitement des informations sensorielles par le néocortex, la partie du cerveau responsable de la perception sensorielle. Dans ce cas, le néocortex de ces souris est hyper-excité au contact de stimulations sensorielles tactiles.
Forts de ce constat, les chercheurs ont trouvé que certains canaux ioniques (les molécules qui déterminent la façon dont les neurones traitent les signaux électriques) "déraillent" au sein du compartiment dendritique, une structure qui intègre les informations au sein des neurones.

Une piste de traitement chez les adultes

Dans la revue scientifique Nature Neuroscience, l'étude explique qu'une molécule est parvenue à mimer un des canaux ioniques. Cela a permis de corriger l'hyperexcitabilité des neurones ainsi que les anomalies de l'intégration neuronale et l'hypersensibilité aux stimuli sensoriels.
Cette découverte faite sur la souris offre "un nouvel espoir pour un traitement sur mesure des aspects sensoriels du Syndrome de l'X Fragile et des troubles du spectre autistique. [...] Ces traitements pourraient être appliqués à des patients adultes ou adolescents", conclut l'étude.

En France, plus de 650 000 personnes en France souffrent de troubles du spectre autistique.





AVC : un composé du raisin réduirait les dommages cellulaires

Des chercheurs ont réussi à diminuer la détérioration des cellules chez la souris après une crise cardiaque ou un AVC, selon une nouvelle étude scientifique britannique. Pour y parvenir, les chercheurs ont injecté aux rongeurs de la malonate de diméthyle, un composé que l’on trouve dans certains fruits.




Le malonate de diméthyle, présent dans certain fruits comme le raisin, les fraises ou l'ananas pourrait diminuer les dommages cellulaires dus à l'ischémie (réduction de l'apport sanguin à un organe), lors d'une attaque cardiaque ou d'unAVC (accident vasculaire cérébral), selon les résultats d'une étude scientifique publiée dans la revue médicale Nature.

Des résultats intéressants pour développer de nouveaux traitements

Lors d'une crise cardiaque ou d'un AVC, l'approvisionnement en sang des cellules est diminué puis se rétablit, ce qui génère un manque d'oxygénation et une mort cellulaire. Les chercheurs de l'Université de Cambridge, de Rochester, de l'University College London (Angleterre), et de Glasgow (Ecosse) ont réalisé une étude scientifique sur des souris pour comprendre quelles substances chimiques étaient produites par les reins, le foie, le cœur et le cerveau lors d'une ischémie provoquée par un arrêt cardiaque ou par un AVC.
Les scientifiques ont identifié que les niveaux de succinate (un ion) augmentent et sont multipliés par 3 à 19 selon la durée de l'ischémie. Ce niveau revient à la normal quand le sang circule à nouveau.
Chez la souris, le malonate de diméthyle permet de diminuer cette augmentation lors d'une ischémie cardiaque et favorise aussi la réduction des dommages cellulaires.
« Ces résultats sont encourageants, car ils peuvent donner lieu à d'autres recherches pour travailler sur des cibles thérapeutiques potentielles pour réduire les blessures cellulaires dues aux ischémies » conclut Edward T. Chouchani, de l'unité de biologie mitochondriale de l'Université de Cambridge et co-auteur de l'étude. «Ce composé naturel que l'on trouve dans le raison et les fraises devra être testé lors d'essais cliniques chez l'homme».

Chaque année en France, 130 000 personnes sont victimes d'AVC, faisant 33 000 décès. Plus de 77 000 victimes subissent des séquelles jusqu'à la fin de leur vie (aphasie, problèmes de mémoire...). Il s'agit de la 3e cause de mortalité après les cancers et l'infarctus du myocarde et de la 2e cause de démence après la maladie d'Alzheimer.





Grippe : la vaccination en progression

Le vaccin contre la grippe connaît un regain d’intérêt soudain. La crainte de la contamination par Ebola est passée par là.



Le coup d'envoi de la campagne de vaccination contre la grippe a été lancé il y a deux semaines. Et déjà on constate une remontée des demandes de vaccination, inversant la tendance constatée depuis quatre ans. C'est Open Health, site de Celtipharm, spécialiste du traitement statistique des données de santé, qui se fait l'écho de cette nouvelle. L'information est confirmée par l'Assurance maladie, contactée par Europe 1.
"Au 4 novembre, 25 jours après le début de la campagne, l'estimation en temps réel de la couverture vaccinale des personnes de 65 ans et plus réalisée par OpenHealth.fr était de 36%, soit 2 points de mieux que l'année dernière", commente Open Health.
Il est encore trop tôt pour confirmer cette embellie des vaccinations sur un plus long terme mais ce regain d'intérêt pour le vaccin anti-grippe trouverait un début d'explication par un "effet Ebola". La large couverture médiatique de la propagation du virus finirait par déteindre sur les Français, ce qui plus inquiets et soucieux de leur santé.
"Aujourd'hui, les médias parlent beaucoup d'Ebola. Le fait d'avoir cette épidémie, et surtout la notion du risque liée à une infection, éveille des besoins de protection", assure Bruno Lina, virologue responsable du Centre national de référence sur la grippe, interrogé par Europe 1.
Cet intérêt pour le vaccin contre la grippe va-t-il se vérifier au point d'atteindre l'objectif fixé de 75 % de couverture vaccinale ? Une réponse positive serait prématurée. D'autant qu'un dernier sondage PHR/Ifop indiquait récemment que71% des Français ne comptaient pas se faire vacciner contre la grippe cette année.
L'Assurance maladie met un point d'honneur à augmenter les vaccinations contre la grippe saisonnière. Jusqu'au 1er janvier 2015, sa campagne d'information invite les plus de 65 ans, les femmes enceintes et les personnes atteintes de certaines maladies chroniques (asthme, diabète, insuffisance cardiaque...) à se faire vacciner.



samedi 15 novembre 2014

Les oméga-3 aiderait à arrêter de fumer

Les omégas-3 pourraient aider à arrêter de fumer, selon une nouvelle étude scientifique israélienne.



Prendre des suppléments en oméga-3 permettrait de réduire le besoin en nicotine des fumeurs, selon les résultats d'une étude scientifique israélienne publiée dans la revue scientifique Journal of Psychopharmacology. En effet, ce complément alimentaire aideraient les accros aux cigarettes à diminuer leur consommation.
Les chercheurs de l'Université de Haïfa ont réalisé une étude avec 48 fumeurs de 18 à 45 ans qui fumaient au moins dix cigarettes par jour. Les volontaires ont été divisés en deux groupes, l'un recevant des capsules d'oméga-3, l'autre un placebo. Pendant 30 jours, ils ont dû prendre quotidiennement 5 capsules. Aucun des participants ne connaissait la composition des capsules, ni ne savaient le thème de la recherche. Ils ont donc continué à fumer sans restriction.
Les scientifiques ont mesuré la consommation de cigarettes et le niveau d'addiction des participants avant l'étude et à la fin des 30 jours.
Les résultats ont révélé que les fumeurs supplémentés en oméga-3 avaient fumé 2 cigarettes de moins par jour. Leur consommation de nicotine avait donc diminué de 11 %. En revanche, la consommation des volontaires sous placebo n'a pas été modifiée.

Une cure d'oméga-3 favorise la réduction de la consommation de cigarettes

"Les substances et les médicaments utilisés actuellement pour aider les gens à réduire et à cesser de fumer ne sont pas très efficaces et provoquent des effets indésirables qui ne sont pas facile à gérer. Les résultats de notre étude indiquent que les oméga-3, un complément alimentaire peu coûteux et facilement disponible avec très peu d'effets secondaires, permet une diminution du tabagisme de façon significative, même chez les personnes qui ne souhaitent pas arrêter de fumer ", explique M. Sharon Rabinovitz Shenkar, chef du département d'addictologie de l'Université d' Haïfa.
Si les résultats de cette étude vous encourage à prendre des compléments alimentaires, consultez votre médecin. Mais pour en faire le plein, on s'inspire du régime alimentaire méditerranée et on consomme plus de légumes verts (150 grammes d'épinards apportent 350 mg d'oméga-3), de poissons gras (600g de saumon contiennent 1.8 g d'oméga-3), d'huiles de colza et de lin ou encore des noix (10 g de noix apportent 750 mg).

Il est conseillé de consommer 2 g d'oméga-3 par jour et de ne pas dépasser la dose des 3 grammes quotidienne.

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limentaires : des gestes simples peuvent les détourner

Se tapoter le front, l'oreille, bouger un orteil ou regarder fixement un mur seraient des gestes efficaces contre les pulsions alimentaires, selon une nouvelle étude scientifique américaine.



Pour contrôler sa faim et ses pulsions alimentaires on peut utiliser des gestes simples et anodins, selon une nouvelle étude scientifique présentée au congrès annuel de l'Obesity Society de Boston. En effet, se taper (doucement) le front avec l'index pendant 30 secondes éviterait de craquer pour une gourmandise.
Les chercheurs du Mont Sinai St Luke's Hospital (New York, Etats-Unis) ont réalisé une étude comportementale avec 55 patients atteints d'obésité sévère. Ils ont testé l'effet de 4 gestes de diversion répétés pendant 30 secondes (se tapoter le front, l'oreille, bouger un orteil et regarder fixement un mur) sur la faim des volontaires.
Dans un premier temps, les scientifiques ont déclenché l'envie chez les patients en leur proposant des aliments gourmands.
Puis ils ont évalué l'intensité de leur faim et la précision de l'image de l'aliment qu'ils visualisaient dans leur esprit.
Les participants ont ensuite du se tapoter le front, l'oreille, bouger un orteil ou regarder fixement un mur pendant 30 secondes.
Les résultats révèlent que les 4 exercices ont permis aux patients de se détourner de leur faim, mais que se tapoter le front étaient le plus efficace. En effet, il a permis de flouter l'image mentale des que se faisaient les sujets de l'aliment désiré et de mieux neutraliser la fringale que les autres exercices.
«Les résultats de cette étude renforcent l'idée qu'il est possible de se détourner de ses envies de nourriture, même de nos aliments préférés, et peu importe son poids de départ», explique le Dr Weil, directeur du programme d'amincissement du St Luke's Hspopital lors de sa présentation. «Ces exercices pourraient être intégrés à des stratégies de perte de poids». Favoriser la perte de poids pourrait aider à réduire l'obésité, une pathologie devenue un enjeu majeur de santé mondiale.
En effet, l'obésité et le surpoids sont les facteurs de risque de mortalité précoce qui augmentent le plus. Ils provoquent diabète de type 2, hypertension, cholestérol. Avec plus de 3 millions de morts par an, ils passent à la 6e place du classement des facteurs de risque santé dans le monde. Pourtant, l'obésité serait devenue la nouvelle norme de corpulence selon l'Organisation Mondiale de la Santé. En effet, en Europe, 27% des adolescents de 13 ans et 33% des enfants de onze ans sont en surpoids.



Enfant : ne le forçons pas à finir son assiette !

Il cale devant son assiette ? Pas si grave ! Plutôt que de s'énerver ou de s'inquiéter inutilement, pourquoi ne pas écouter les besoins physiologiques de son enfant.





Inciter notre enfant à bien manger et à finir son assiette est un réflexe bien ancré. « La nourriture, c'est sacré, nous a-t-on appris, il ne faut pas gâcher ». « Encore trois bouchées, sinon, pas de dessert ! », menaçons-nous à notre tour. En fait, les experts se sont aperçus que le forcing était inutile et qu'il pouvait même perturber le comportement alimentaire à terme. Alors, on le laisse chipoter sans rien dire ?

Faire confiance à son appétit

Les bébés mangent en fonction de leurs besoins, c'est inné. Pas par gourmandise ou convivialité, comme pour nous, adultes. Et plus on les laisse gérer librement leurs prises alimentaires, plus longtemps ils gardent, passé leur petite enfance, ce « sixième sens alimentaire » qui leur permet de manger ni trop, ni trop peu. Si votre enfant peine à finir, c'est probablement qu'il n'a pas besoin de manger plus. « Il ne s'est peut-être pas assez dépensé physiquement, il a trop mangé la veille, il a un rhume… ou il n'a plus faim », explique le Dr Cécile Ferré, médecin en PMI (protection maternelle et infantile).
Il ne se laissera pas mourir de faim. « Un enfant bien portant finit toujours par manger le minimum nécessaire », rappelle le Dr Ferré. Voilà de quoi déstresser. Selon Angélique Houlbert, de trop nombreuses mamans s'angoissent à l'idée que leur enfant pourrait s'affaiblir ou tomber malade s'il mange trop peu. Il ne faut pas oublier que l'équilibre alimentaire se joue sur une semaine au moins et que l'enfant a le temps d'équilibrer ses apports.
Bien souvent, un enfant ne finit pas son assiette quand il a été trop servi. Rien d'étonnant si on lui a rempli son assiette comme la nôtre ! « Jusqu'à l'âge de 7 ou 8 ans, une assiette à dessert serait plus adaptée. Le forcer à aller au-delà de ce dont il a réellement besoin, en se calant sur des portions adultes, risques de dérégler son appétit… et son poids », conseille Angélique Houlbert, diététicienne, auteur de "Premiers repas de 6 mois à 3 ans", et co-auteur de "Les Bons choix pour vos enfants" ( éd. Thierry Souccar).

Surveiller sa courbe de poids

Quand un enfant est menu, il tentant de garder un œil sur les courbes de croissance et de vouloir adapter les portions à table en conséquence. Une erreur selon le Dr Cécile Ferré : « Le médecin surveille la courbe de poids de l'enfant et sait interpréter son évolution en fonction de différents facteurs ».
Plus votre enfant vous sent anxieuse quant à son alimentation, plus il s'en sert pour rejouer à table les tensions du quotidien. Il est important de lui montrer que vous ne céderez pas à ses caprices et que s'il ne veut définitivement pas finir son plat… tant pis ! Mais il faut résister à l'envie de lui donner un « petit quelque chose » un peu plus tard pour patienter jusqu'au repas suivant.

Ne pas le priver de dessert !


Mieux vaut un peu de tout à table. Donc si votre enfant a pris quelques bouchées du plat principal, qu'il a accepté de goûter un nouvel aliment alors qu'il rechignait au départ, aucune raison de le priver de dessert. C'est l'occasion de lui faire manger des laitages et des fruits. Mais il ne s'agit pas de compenser en lui donnant deux glaces...


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