jeudi 30 octobre 2014

Stupéfiants au volant : un test de dépistage arrive

Gendarmes et policiers vont tester auprès des automobilistes de dix départements, un test de dépistage des substances stupéfiantes.




A l'origine de cette expérimentation, il y a un constat, dressé par l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière : la conduite sous l'état de stupéfiants est responsable de plus en plus d'accidents. L'an dernier, un accident mortel sur 5 a été lié à la drogue.
La gendarmerie et la police vont donc expérimenter, à partir du mois de décembre, des tests de dépistage de stupéfiants. Ces tests salivaires "nouvelle génération" sont plus simples que ceux qui existaient jusqu'à présent et peuvent être effectués sur le bord de la route sans qu'il soit besoin de faire une prise de sang complémentaire.
Avec un simple coton-tige
"Il s'agit d'un double test salivaire" explique la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives. "On demande d'abord au conducteur de passer un coton-tige dans la bouche. Si le test est positif, il doit recommencer avec un second coton-tige qui valide et permet de dire quelle substance a été prise".
Cependant, au cours de la période d'expérimentation, qui devrait durer 6 mois, le nouveau test et l'ancien test seront effectués en même temps, afin de valider la pertinence des résultats. En cas de test positif, la peine encourue est de 2 ans d'emprisonnement et de 4500 euros d'amende. Une peine qui peut monter à 7 ans d'emprisonnement et 7000 euros d'amende en cas de blessures ou d'homicide involontaire.
Le test débutera en décembre prochain dans les Alpes-Maritimes, la Haute-Savoie, la Dordogne, la Gironde, la Loire Atlantique, l'Ille-et-Vilaine, la Moselle, le Nord, les Yvelines et Paris.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire